
Encore appelé le ‘‘travail non déclaré’’, le travail au noir est toute activité professionnelle rémunérée qui n’a pas fait état de contrat entre le l’employeur et le travailleur. Certes, ce travail peut vous permettre de gagner quelques sous, mais les inconvénients qui sont liés à cette forme d’activité font de lui un travail à éviter.
Les risques liés au travail au noir pour l’employé
Le premier point que nous aurons à souligner est celui de l’absence de contrat de travail dans une activité professionnelle. En effet, le contrat de travail rassemble trois points essentiels que sont : le travail, la rémunération et la subordination de l’employé. En absence de contrat, ces points pourraient ne pas être respectés et l’employé pourrait ne pas recevoir sa rémunération une fois le travail effectué.
Un autre point que nous mettrons en exergue, c’est que l’employé qui travaille au noir n’est pas déclaré aux organismes sociaux et ne bénéficie donc pas des différents avantages. Il se peut que ce travailleur ne soit pas dans de bonnes conditions de travail et que son employeur lui mène la vie dure. Il n’est pas également reconnu par la société ou l’employeur qui peut facilement le virer sans qu’il ne bénéficie de certaines indemnités de rupture de contrat.
Noter que ce n’est pas seulement l’employé seul qui est exposé à des risques dans un travail au noir. L’employeur peut subir des sanctions sévères de la part de la justice. En effet, les employés non déclarés sont protégés par le gouvernement. Mais le travailleur devra prouver qu’il a eu à exécuter une activité pour l’employeur en question.
Les risques liés au travail au noir pour l’employeur
Le travail noir ou le travail dissimulé ne concerne pas uniquement les entreprises. Cela peut être également le cas d’un particulier qui engage une personne pour divers services.
Notons que l’exécution d’un travail au noir est illégale et passible de sanctions financières et pénales pour l’employeur. Ce dernier peut se voir retirer le privilège de diriger une entreprise quelconque dans le futur. L’employeur peut également subir une peine de 5 ans d’emprisonnement. Il devra payer également de lourdes amendes qui peuvent varier selon son statut (morale ou physique) et/ou celui de l’employé (majeur ou mineur).
En outre les sanctions que peut subir l’employeur, nous avons aussi les cas d’accidents en cas de travail de l’employé non déclaré. En effet, si au cours de son activité professionnelle, l’employé non déclaré est victime d’un accident professionnel, il sera à la charge de son employeur qui devra supporter tous les frais pour son rétablissement.
En effet en cas d’accident du travail, le salarié non déclaré peut être pris en charge par la Sécurité Sociale. Celle-ci se retourne ensuite vers l’employeur qui devra la rembourser les sommes qu’elle a versées à l’occasion de cet accident. Noter que dans ce cas les frais d’indemnisation s’élèvent à de grosses sommes d’argent. Aussi, sachez que dans le cas où l’accident empêche l’employé d’exécuter sa profession (accident grave privant l’employé de ses facultés ou de ses membres), l’employeur pourrait payer des rentes à vie qui lui coûteront très chère.
De plus, si l’employé endommage quelque chose ou fait mal son travail, vous en tant que entreprise ou particulier n’aurez aucun moyen d’en obtenir le remboursement par les assurances.
Conclusion
De ce qui précède on peut noter que les deux parties d’un travail au noir sont toutes soumises à de gros risques surtout la partie employeur. Bien que l’employé non déclaré est protégé par la loi, celui-ci devra prouver qu’il a eu à travailler pour son employeur afin qu’il obtienne justice. Mais l’absence de preuve pourrait l’empêcher d’obtenir justice et de bénéficier d’indemnisation. Le travail au noir n’est donc pas un risque à prendre aussi bien pour l’employé que pour l’employeur.