Face à l’augmentation des dépenses et à la cherté de la vie, tout le monde essaie de trouver des sources de revenus supplémentaires. Ainsi, les personnes disposant d’un logement ont commencé à mettre leur bien immobilier en location sur une courte durée. Aujourd’hui en plein essor, cette activité est régie par des règles strictes. Elle est également sujette à un encadrement fiscal rigoureux. Il s’agira alors de définir les différents avantages fiscaux accessibles à une personne pratiquant cette activité.

Les différents types de loueurs de maisons

Lorsqu’on parle de location de maison, il est important de définir à quelle catégorie l’intéressé appartient. Il existe en effet deux principaux types de loueurs : les loueurs professionnels et les loueurs non professionnels. Un loueur est dit professionnel lorsqu’il est inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés. De plus, il est nécessaire que les recettes obtenues grâce à la location dépassent celles du foyer pour accéder à ce titre (lesdits revenus devant atteindre au minimum les 23000€ TTC). À l’opposé, un loueur est dit non professionnel simplement lorsqu’il ne remplit pas les conditions pour être loueur professionnel. C’est cette catégorie qui nous intéresse.

Caractéristiques fiscales d’un loueur non professionnel

Avant de commencer ses activités, un loueur non professionnel se doit de déclarer sa situation fiscale. Selon celle-ci, il est possible qu’une exonération fiscale lui soit appliquée.

La déclaration fiscale

La somme imposée dépend du régime auquel vous correspondez. Lorsqu’on parle de la location d’une chambre de sa demeure principale sur une période réduite, c’est le régime des micro-entreprises qui s’applique. Vous louez une chambre, par conséquent on ne peut pas parler de vente comme pour la plupart des micro-entreprises. Le terme prestation de services est donc utilisé.

Cette restriction empêche le loyer d’excéder les 32600€ annuellement. En outre, n’étant pas un loueur professionnel, vous subissez un abattement forfaitaire de 50% sur les revenus de votre activité de location. En ce qui concerne les 50% restants, ils sont considérés comme partie intégrante de votre revenu basique et doivent par conséquent être déclarés et imposés tous les ans.

Il faut toutefois noter que pour les entreprises ou les sociétés d’aide à la personne, les propriétaires qui vont louer leur maison en courte durée ne peuvent pas bénéficier de cet avantage fiscal de 50% à moins que la maison en question soit la résidence principal du dit propriétaire.

L’exonération d’impôts

Conscients des faibles revenus que produit une telle activité, l’État a mis en place des lois susceptibles de faciliter la vie aux loueurs non professionnels. Ainsi, lorsque les conditions sont réunies, une exonération fiscale est automatiquement appliquée. Tout d’abord, il est important que les locataires n’élisent pas domicile chez vous. Ensuite, l’activité de location doit être pratiquée de façon habituelle et non simplement occasionnelle.

Enfin, le fruit des locations ne doit pas dépasser les 760€ par an. La réunion de ces conditions conduit à une exonération fiscale immédiate.

Subissant un certain nombre de restrictions, il est difficile d’envisager la location sur courte durée comme une source de revenus stable. Cependant, grâce à certains allègements fiscaux, cette activité devient tout de suite plus lucrative.

Par ailleurs, il est recommandé à toutes les personnes envisageant de pratiquer cette activité sur le long terme de devenir des loueurs professionnels. Des avantages bien plus importants seront alors disponibles.